Le sceau de Gilgamesh

Citée dans l’épopée de Gilgamesh, cette météorite montre la plus ancienne représentation répertoriée du seul symbole universellement reconnu par tous les Hommes: le soleil. On attribue à cette pierre le pouvoir de procurer à la région où elle se trouve une source inépuisable de «puissance». D’après sa couleur, dans la tradition de l’alchime mésopotamienne, le soleil qu’elle représente est un «soleil noir» mais les Anglo-américains y virent la raison de la richesse de la Mésopotamie en «or noir»: on retrouve une trace de cette interprétation dans la symbolique solaire des logos de quelques-uns des grands groupes pétroliers actuels. Une explication plus sérieuse voit dans ce «sceau» la matière première de toute l’alchimie —dont Gilgamesh est le fondateur légendaire. C’est à ce titre qu’en 2002 le Musée de Bagdad le prêta à un alchimiste charentais pour conclure une opération en rapport avec les recherches sur la source d’énergie inépuisable que pourrait être la «fusion froide». Hélas, sa disparition du musée de Bagdad fut très mal analysée par les services secrets américains et les conséquences désastreuses en sont connues de tous: il est superflu d’y revenir. L’alchimiste ayant terminé son Travail alors que le pillage dévastait les musées irakiens, il fut convenu de confier la pièce au Musée de la Supertition —où elle restera sans doute jusqu’à la mise en œuvre à l’échelle industrielle de la «fusion froide». Ce qui ne saurait tarder.

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